Projets financés en cours

2024-2027- I-site NExt - NExT Talent

Titre du projet : MOSART : Motor Augmentation and Rehabilitation after a Spinal cord injury using Art
Financement obtenu : 443 700 € (durée : 36 mois)
Porteur du projet : Simon Avrillon

Résumé du projet : Chaque année, des milliers de personnes souffrent d’une lésion de la moelle épinière qui perturbe considérablement leur capacité à bouger, à ressentir et à acquérir de nouvelles habiletés motrices. Les lésions de la moelle épinière peuvent exclure des individus de la société, avec des taux inférieurs de scolarisation, d’emploi ou de participation à des événements sociaux et culturels. Dans ce projet, nous visons à créer une interface neurale intuitive qui permettra aux patients atteints d’une lésion de la moelle épinière de contourner leur handicap moteur, leur permettant de produire et d’apprendre des mouvements complexes tout en pratiquant des activités artistiques. Nous croyons que cette technologie a le potentiel d’améliorer leur bien-être, d’accélérer la récupération du contrôle moteur partiel et d’augmenter leur répertoire moteur grâce au processus de réadaptation. Pour cela, nous développerons des systèmes non invasifs avec des algorithmes qui décodent l’activité de nombreux neurones situés dans la moelle épinière et l’utiliserons pour contrôler des instruments de musique virtuels ou des crayons/pinceaux. Profitant de cette technologie, nous explorerons comment la moelle épinière transmet et transforme l’intention nerveuse de bouger en action physique. Enfin, nous adapterons, pour la première fois chez l’homme, un nouveau paradigme d’apprentissage qui alimente le cortex avec des informations directes et amplifiées sur les mouvements intentés pour déclencher l’apprentissage et améliorer le contrôle moteur avec la rééducation. Au-delà de l’art, la technologie développée dans MOSART soutiendra de nouvelles façons pour les patients d’interagir avec des dispositifs d’assistance et pour les thérapeutes de fournir des traitements personnalisés basés sur la neurostimulation.

2025-2027-  projet ANR ASTRID

Titre du projet : Mesure non-invasive du code nerveux du mouvement : vers une nouvelle génération d’interfaces neuronales Homme-machine
Partenaires :  1) Laboratoire Motricité Humaine Expertise Sport Santé, Université Côte d'Azur, 2) Laboratoire Motricité, Interactions, Performance - Nantes Université, 3) Centre de microélectronique de Provence - École des Mines de St. Etienne, 4) Department of Bioengineering - Imperial College London
Financement obtenu : 384 576 € (durée : 36 mois) - Agence Nationale de la Recherche
Porteur du projet : François Hug

Résumé du projet : Les interfaces cerveau-machine relient le cerveau à un système automatisé, sans nécessiter le moindre mouvement de la part de l'utilisateur. Nos mouvements étant au centre de nos interactions avec les machines (e.g., taper sur un clavier, saisir et manipuler les commandes d’un avion), les applications potentielles des interfaces cerveau-machine dans le domaine civil et de la défense sont nombreuses. La rupture et l’originalité de notre projet repose sur la détection de la commande nerveuse du mouvement au niveau périphérique plutôt qu’au niveau du cerveau. Plus précisément, nous proposons de mesurer le code nerveux du mouvement au niveau des motoneurones (alpha) spinaux, qui constituent la voie finale de la motricité. Notre équipe est pionnière dans le développement d’approches permettant d’identifier l’activité de motoneurones spinaux en décomposant des signaux électromyographiques, faisant de ces motoneurones les seuls neurones du corps humain dont l'activité (taux de décharge) peut être mesurée de manière non invasive. 

À travers quatre objectifs interconnectées, ce projet ambitionne de développer la future génération d’interfaces Homme-machine :

- Objectif #1 : Identifier les synergies motoneuronales contrôlant la main dans un espace de contrôle impliquant des contraintes mécaniques et nerveuses variées. Cette tâche permettra de définir les plus petites unités de contrôle du mouvement.

- Objectif #2 : Développer une interface neuronale Homme-machine intuitive qui décode la commande du mouvement à partir des synergies motoneuronales. 

- Objectif #3 : Déterminer le niveau de plasticité du contrôle volontaire des motoneurones spinaux. Il s’agira de comprendre si des unités de contrôle peuvent être scindées en plusieurs unités de contrôles indépendantes, un élément essentiel pour l’augmentation du mouvement.

- Objectif #4 : Faciliter le transfert de ces méthodes du laboratoire vers le terrain en simplifiant la mesure de l’activité myoéléctrique à travers le développement d’électrodes hybrides combinant textile et tatouage électronique.

204-20283-  projet NEUROMOTOR - ANR PRC

Titre du projet : Les synergies motoneuronales comme nouveau biomarqueur des altérations motrices
Partenaires : 1) Laboratoire motricité humaine expertise sport santé, Université Côte d'Azur, 2) Laboratoire Motricité, interactions, performance, Nantes Université, 3) PHU 10 - Médecine Physique et Réadaptation, CHU de Nantes, 4) Laboratoire de Modélisation des réseaux dynamiques cérébraux, INRIA, 5) Department of Bioengineering, Imperial College London.
Financement obtenu : 472 k€ de l'Agence Nationale de Recherche (ANR). Durée : 42 mois
Porteur du projet : François Hug

Résumé du projet :En déchiffrant le code neural du mouvement, le projet NEUROMOTOR vise à répondre à des questions clefs pour notre compréhension du contrôle du mouvement chez des sujets sains et pathologiques (AVC, lésion de la moelle épinière). Les résultats permettront de développer des études cliniques ambitieuses. Pour atteindre cet objectif, nous modifierons le niveau auquel nous observons le contrôle du mouvement, i.e. du niveau des muscles entiers à celui des motoneurones (alpha) spinaux. Notre équipe est à la pointe des avancées technologiques qui combinent l'électromyographie de surface et des algorithmes de séparation aveugle de sources pour décoder l'activité des motoneurones spinaux de manière non invasive. A partir de l’enregistrement d'une population de motoneurones, nous identifierons les synergies motoneuronales.
Ce projet comporte six volets :
Volet 1 : Évaluer la robustesse des synergies motoneuronales lors de tâches présentant différentes contraintes mécaniques.
Volet 2 : Déterminer si les synergies motoneuronales diffèrent entre des patients ayant subit un AVC et des sujets sains.
Volet 3 : Déterminer si les synergies motoneuronales peuvent être modifiées à court ou à long terme par l'utilisation d'un biofeedback.
Volet 4 : Quantifier les modifications des synergies motoneuronales chez des patients ayant subit un AVC au cours d'un programme de rééducation, et déterminer si ces modifications sont corrélées avec la récupération motrice.
Volet 5 : Identifier les synergies motoneuronales chez des patients atteints de lésions de la moelle épinière ayant subi une transfert de tendon et déterminer si la structure de ces synergies est corrélée à la récupération de l'extension du coude .
Volet 6 : Améliorer le design des électrodes pour identifier des échantillons plus importants et plus représentatifs de motoneurones. Les synergies motoneuronales peuvent constituer un biomarqueur de la plasticité motrice et des améliorations lors de la rééducation

2023-  projet QUADRATURE

Titre du projet : Quantification de la charge interne musculaire pour la prévention et la rééducation des troubles musculosquelettiques
Partenaire : La SATT Ouest Valorisation accompagne Lilian Lacourpaille dans sa démarche d'innovation en lien avec le projet QUADRATURE.
Financement obtenu : 370k€ de la SATT Ouest Valorisation dans le cadre du programme de maturation; 135k€ par le dispositif "Etoiles Montantes en Pays de la Loire"
Porteur du projet : Lilian Lacourpaille
Quadrature Résumé du projet : En France, 8 millions de personnes utilisent une montre connectée pendant leur activité de course à pied. Cet outil connecté permet d’estimer la charge externe d’entrainement (e.g., distance parcourue), et d’estimer la charge interne cardiovasculaire (e.g., fréquence cardiaque). À ce jour, il n’existe aucune méthode pour estimer la charge interne musculaire de ces sportifs ou même de personnes qui réalisent des efforts musculaires dans des environnements professionnels, cliniques, ou de la vie quotidienne. Pourtant, des travaux récents démontrent que chaque individu possède sa propre signature du mouvement et d’activation musculaire. Certaines stratégies (mouvement et activation) pourraient favoriser la survenue de troubles musculosquelettiques dans certaines activités sportives et certains secteurs professionnels. Mon équipe a breveté une approche interdisciplinaire qui estime la charge interne musculaire. Cette approche considère la cinématique (i.e., mouvement), et l’activation musculaire afin d’estimer la charge interne de chaque muscle. L’objectif du projet QUADRATURE est d’établir une preuve de concept en répondant à trois questions majeures de la littérature scientifique. Il s’agira de déterminer si la distribution de la charge interne au sein d’un groupe musculaire explique les différences interindividuelles (i) de distribution des dommages musculaires, (ii) de distribution de l’hypertrophie musculaire suite à un programme de renforcement, et enfin, (iii) si la distribution de la charge interne est altérée chez des individus ayant un historique de troubles musculosquelettiques.  Pour un transfert vers les environnements pertinents, j’ai obtenu un financement pour un programme de maturation de 24 mois (370k€) pour intégrer cette innovation dans un textile connecté. La réalisation concomitante de ces projets (QUADRATURE et maturation) est incontournable pour développer les connaissances fondamentales et les solutions techniques permettant de réaliser de futurs projets ambitieux.

2023-2027 - ANR PRC - Technologies pour la santé


Titre du projet : Quantification de la graisse intramusculaire par imagerie ultrasonore - Projet FATUS
Partenaires :  1) Laboratoire d'Imagerie Biomédicale Multimodale Paris Saclay, 2) Laboratoire Motricité, Interactions, Performance - EA 4334, 3) PHU 9 Gérontologie Clinique (CHU Nantes)
Financement obtenu : 583757 € (durée : 48mois)
Porteur du projet : Jean-Luc Gennisson
Résumé du projet : Le projet FATUS a pour premier objectif de lever le verrou de la quantification des infiltra graisseux intramusculaires par ultrasons grâce à une méthode innovante de formation de faisceau. Une étape de validation par IRM viendra confirmer l’atteinte de cet objectif par un développement des séquences spécifiques pour la quantification graisseuse. Par la connaissance et la cartographie de ces infiltras, le troisième objectif ambitionne de mieux comprendre le comportement mécanique des muscles en présence de graisse par l’amélioration des techniques d’élastographie ultrasonore. Le quatrième objectif s’oriente autour d’une caractérisation et d’une quantification volumique des muscles. Le dernier objectif vise des applications cliniques pour l’aide au diagnostic de la sarcopénie liée au vieillissement. Ce projet pluridisciplinaire propose donc de partir d’innovations dans le domaine de l’imagerie médicale ultrasonore, pour aller vers une meilleure compréhension fondamentale du comportement 3D du muscle, puis vers des applications cliniques particulièrement importante chez les personnes âgées De nombreuses autres applications cliniques seront envisagées à l’issue du projet. Afin de le mener à bien, nous avons réuni une équipe pluridisciplinaire de chercheurs leaders dans leurs domaines (physique, industriel, biomécanique, médecine).

2023-2026 - AAPG ANR - Recherche Translationnelle en Santé

Titre du projet: Renforcement musculaire chez les personnes âgées pour prévenir la perte des capacités physiques : comment et pourquoi l'exercice excentrique à grande longueur musculaire peut être la meilleure option ? (projet EMULE)
Partenaires :1) Nantes Université (laboratoire Motricités, Interactions, Performance), 2) CHU de Nantes (PHU 9 de Gérontologie Clinique)
Financement obtenu : 496,14k€
Porteur du projet : Christophe Cornu
Résumé du projet: L'entraînement contre résistance est identifié comme la meilleure intervention pour améliorer les fonctions physiques neuromusculaires chez les personnes âgées. L'entraînement en résistance excentrique plutôt que concentrique offre les améliorations les plus notables de la force chez les adultes jeunes et les adultes âgés. Les données chez les jeunes adultes ont montré que l'exercice excentrique réalisé à une longue longueur musculaire induit les plus grandes adaptations nerveuse et musculaires. L'objectif général du projet EMULE est de déterminer si l'entraînement excentrique à une longue longueur musculaire est faisable, sûr et efficace pour améliorer la condition musculaire, la fonction physique et l'équilibre chez les personnes âgées, notamment en condition écologique. Trois lots de travail permettront de répondre à cet objectif: 1) détermination de l'effet d'une séance aigüe de contraction excentrique à une longue longueur musculaire sur la fatigue neuromusculaire et les lésions musculaires chez les personnes âgées, 2) détermination des effets physiologiques et biomécaniques spécifiques de l'entraînement excentrique à une longue longueur musculaire chez les personnes âgées, 3) détermination de la faisabilité et l'efficacité d'un entraînement excentrique réalisé à domicile, à une longue longueur musculaire, chez les personnes âgées.

2020-2024 - AAP ANR (PPR-STHP 2020 "Sport de très haute performance")

Titre du projet : Très Haute Performance en Cyclisme et Aviron pour 2024 (THPCA2024).
Partenaires: Ecole polytechnique, Fédération Française de cyclisme, Fédération Française d'aviron, Université Savoie Mont Blanc, Université de Poitiers, Nantes Université (Sylvain Dorel), Ecole normale supérieure de Lyon, INSEP, Université du Mans, INSA de Lyon, Université de Lorraine, Conservatoire National des Arts et Métiers
Financement obtenu : 1 998 000 (dont 389 386 € pour l'Université de Nantes / Laboratoire MIP EA 4334) durée : 40 mois
Porteur du projet : Pr. Christophe Clanet, Ecole polytechnique (X)
Résumé global du projet: L'objectif de THPCA2024 est de permettre aux équipes françaises de cyclisme et d'aviron d'augmenter significativement leur nombre de médailles aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Depuis les premiers Jeux olympiques d'été modernes en 1896, le cyclisme est le deuxième sport derrière l'escrime à avoir remporté le plus grand nombre de médailles pour la France (91 médailles dont 41 en or et 27 en argent). L'aviron est onzième (34 médailles dont 7 en or, 14 en argent et 13 en bronze). Aux JO de Rio en 2016 cependant, le cyclisme n'a obtenu qu'1 médaille de bronze sur 36 possibles ; l'aviron en a remporté 2 sur les 14 possibles. L'histoire de ces deux sports et les résultats récents montrent qu'il y a actuellement une marge d'amélioration importante. Le projet ambitionne de participer à cette amélioration par un accompagnement scientifique pluridisciplinaire de ces fédérations.
La performance sportive est par essence multifactorielle : une des originalités de THPCA2024 est d'être conçue par les référents scientifiques des fédérations de cyclisme et d'aviron, en collaboration avec des spécialistes français de la biomécanique, de la physiologie, de la mécanique et de la physique. Dans ces deux sports, l'objectif est de maximiser la vitesse ce qui implique une maximisation de la production d'énergie, une minimisation de la dissipation et une optimisation de la relation athlète-machine. Le projet THPCA2024 comporte donc trois axes principaux : un axe dédié à la production d'énergie humaine (WP1), un axe dédié à la friction (WP2) et un axe transversal utilisant une approche multidisciplinaire dédiée à l'optimisation du couplage homme-machine (WP3).

2020-2023 - AAPG ANR (PPR-STHP 2020 "Sport de très haute performance sportive" )


Titre du projet : Optimiser l’entrainement mental pour atteindre l’or olympique: Approches psychophysiologiques innovantes de la performance en escrime
[TrainYourBrain :Train your brain to reach gold: Innovative psychophysiological approaches of fencing performance]
Partenaires : Fédération Française d'Escrime (Paris), Université Claude Bernard (Lyon 1), Université Bretagne occidentale (Brest), Université Paris Nanterre, EKSAP (Université de Montréal), Optitrainer (Avignon)
Financement obtenu : 764.618 € (dont  363 847 € pour le laboratoire MIP) (durée : 48 mois)
Porteur du projet : Julie Doron, (MC) Laboratoire Motricité, Interactions, Performance
Résumé du projet:
En 2024, la France accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques. Dans le cadre de cet événement international, des projets de recherche pour la très haute performance ont été mis en place par l’ANR. Le projet « TrainYourBrain » porté par le laboratoire « Motricité, Interactions, Performance » de l’Université de Nantes et associant des partenaires académiques, industriels et la FFE figure parmi les lauréats. Le projet TrainYourBrain vise, par l’intermédiaire d’une approche alliant la psychologie et la physiologie, à optimiser la performance des escrimeurs français en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le programme de recherche est structuré en trois axes opérationnels pluridisciplinaires : 1) Caractériser les exigences physiques et mentales, et la fatigue associées à la compétition d’escrime de haut niveau ainsi que les stratégies d’autorégulation perceptive, attentionnelle et émotionnelle mises en place pour y faire face; 2) Évaluer les effets de la fatigue physique et mentale sur la performance en escrime et sur les stratégies d’autorégulation perceptive, attentionnelle et émotionnelle ; et 3) Développer des méthodes d’entraînement psycho-physiologiques innovantes pour optimiser la performance en escrime.

2020-2023 - AAP ANR (PPR-STHP 2019 "Sport de très haute performance")

Titre du projet : Du carbone à l'or olympique (C_TO_OR).

Partenaires : Fédération française de Voile étroitement associée à 6 partenaires scientifiques
- l’École supérieure de physique et de chimie industrielle (ESPCI) de Paris (Laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes, PMMH - UMR 7636).
- l’École Navale (Institut de recherche de l'Ecole Navale, IRENav, EA 3634),
- l’École Nationale de Voile et des Sports Nautiques (ENVSN),
- l’IFREMER (Laboratoire Comportement des Structures en Mer),
- l’Université de Nantes (Laboratoire Motricité, Interactions, Performance, MIP - EA 4334) (Pr. Jacques SAURY)
- l’École Polytechnique (Laboratoire d'hydrodynamique de l'Ecole Polytechnique, LadHyX - CNRS)

Financement obtenu : 1 679 314 € (dont 163 304 € pour l'Université de Nantes / Laboratoire MIP EA 4334)

Porteur du projet : Pr. Marc Fermigier. ESPCI Paris - PMMH UMR 7636)
 
Résumé : Les dix séries olympiques de voile offrent à la France l’opportunité d’obtenir de nombreuses médailles en 2024. La voile est un sport technologique dans lequel l’impact de l’équipement sur la performance est triple : un impact direct des propriétés mécaniques intrinsèques, un effet sur la nature des interactions homme/matériel, et enfin une influence sur la confiance de l’athlète en soi et en son équipement. Le projet "Du Carbone à l’Or Olympique" rassemble des laboratoires avec un large spectre de compétences en mécanique pour couvrir les aspects cruciaux de la physique de la voile, mais de manière originale, il y associe une équipe spécialisée en ergonomie cognitive du sport tout en développant un lien fort avec la FFV et l'ENVSN. Les régatiers de très haut niveau intègrent subtilement des informations très nombreuses et variées dans leurs interactions avec leur matériel. Il s’agit ici de croiser la mécanique, l’ingénierie et les sciences cognitives pour renforcer la finesse d’analyse des sportifs, et leur donner plus d’éléments objectifs dans leurs choix de matériels, réglages et décisions sur l’eau.

2020-2023 - PIA "Sport de très haute performance" (préparation des JO 2024)

Titre du projet : Vers une planiFication individUalisée de La charGe d’entraînement adaptée aux propriétés mUsculaires pour Réduire l’incidence des blessures en sprint (FULGUR project)
 
Partenaires : Fédération Française d’Athlétisme, Fédération Française de Rugby, Fédération Française des Sports de Glace, Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP), Centre National de la Recherche Scientifique, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Association pour la Recherche et le Développement des Méthodes et Processus Industriels (ARMINES), Université Côte d’Azur (UCA), Université Jean /Monnet (UJM), Université de Nantes (UNnan), Université Paris Sud (UPSUD), Université Savoie Mont Blanc (USMB)

Financement obtenu : 1 890 907 € (dont 162 630 € pour l'Université de Nantes / Laboratoire MIP EA 4334)

Porteur du projet : G.Guilhem (INSEP) (Pr. Antoine NORDEZ pour le laboratoire)
Mis à jour le 25 septembre 2024.
https://mip.ppksup.univ-nantes.fr/fr/contrats